Actualités

L’an 100+1
Rapports annuels 2024 du comité de la Société anthroposophique suisse – Milena Kowarik, dans le comité depuis 2020
… >> L’an 100+1

L’an 100+1
Rapports annuels 2024 du comité de la Société anthroposophique suisse – Michèle Grandjean Cordes, dans le comité depuis 2023
… >> L’an 100+1

L’an 100+1
Rapports annuels 2024 du comité de la Société anthroposophique suisse – Clara Steinemann, dans le comité depuis 2005
… >> L’an 100+1

L’an 100+1
Rapports annuels 2024 du comité de la Société anthroposophique suisse - Marc Desaules, dans le comité depuis 1994
… >> L’an 100+1

Journées d'études et d'art anthroposophiques
Depuis quelques années, le pasteur de la communauté des Chrétiens Daniel Hafner invite des jeunes à découvrir l'anthroposophie.
… >> Journées d'études et d'art anthroposophiques

Une onzième classe de Trente à l'International Students' Conference 24
Le récit et les impressions d'une élève d'XIème classe de l'école Rudolf Steiner de Trente (IT), après avoir participé à la International Students' Conference 24 à Dornach du 10 au 14 avril – la plus grande conférence organisée par la section jeunesse ces cinq dernières années.
… >> Une onzième classe de Trente à l'International Students' Conference 24

La rencontre des pôles dépend de nous
Vivre ensemble devient difficile tant le caractère anti-social de l’individualisation de nos sociétés prend le dessus et nous empêche de nous rencontrer. La multiplicité des points de vue conduit à toutes sortes de projets de vie qui souvent s’entrechoquent.
… >> La rencontre des pôles dépend de nous
L’an 100+1
Rapports annuels 2024 du comité de la Société anthroposophique suisse

Deux fois par année, les représentantes et représentants de 37 Sociétés anthroposophiques dans les pays se réunissent pour quatre jours au Goetheanum pour développer ensemble une conscience globale de la Société anthroposophique dans le monde. Ce sont ainsi une trentaine de personnes qui font le chemin de Dornach, certaines venant de très loin comme Hawaï, les États-Unis, l’Argentine, le Japon, l’Afrique du Sud ou d’autres de moins loin comme la plupart des pays d’Europe jusqu’à la Géorgie.
Le premier jour de cette conférence internationale, et cela depuis sept ans maintenant, ces personnes se réunissent entre-elles, pour ainsi dire comme périphérie, en l’absence des responsables au Goetheanum. Là, nous aiguisons peu à peu un sens pour la Société anthroposophique dans le monde, telle qu’elle vit dans tous les recoins de la planète. Et nous abordons les questions qui se posent ici et là, cette année par exemple, celle de la spécificité de nos Sociétés de pays: comment considérer ces groupes de pays dans l’organisme d’ensemble? Des échanges, il ressort clairement que ces Sociétés de pays ne sont pas du tout vécues comme des groupes locaux, mais bien, comme leur nom l’indique, comme la Société anthroposophique dans le pays. Et elles sont même perçues comme un des fondements de la Société anthroposophique, celle vivant dans la particularité territoriale d’un pays donné, incarnée jusque dans la vie du droit, à en devenir la personne juridique qui, reconnue par le Goetheanum, représente celui-ci dans ce pays. C’est d’ailleurs sur la base de ces Sociétés de pays que s’est constituée la nouvelle Société anthroposophique il y a à peine plus d’un siècle et c’est en élargissant cette base que les autres Sociétés anthroposophiques dans les pays se sont créées depuis lors.
Cela fait aussi sens quand on s’adosse au monde spirituel et aux entités qui accompagnent le devenir des affaires humaines. La qualité des anges imprègne les groupes locaux et thématiques, celle des archanges – en tant qu’âmes des peuples – vit dans la réalité territoriale du travail des groupes de pays, et enfin l’esprit du temps donne le ton à la Société anthroposophique générale. Une image comme celle-ci, une fois portée en commun, peut nous amener à rendre plus cohérents et plus fructueux les liens que nous tissons au sein des pays, quand nous y serons retournés, les relations des pays entre eux-mêmes à l’initiative de l’une ou l’autre d’entre-nous, et avec le Goetheanum. Cela peut devenir une vivante réalité: une périphérie, formée de Sociétés de pays, qui s’active et flue de partout vers le Goetheanum dans un élan de bonne volonté. C’est un travail de longue haleine qui commence à porter ses fruits.
La responsabilité des Sociétés de pays pour l’ensemble du mouvement commence à s’éveiller, tant pour les Sociétés de pays elles-mêmes que pour le Goetheanum, et c’est déjà un grand pas. En Suisse, c’est avec la conscience de cette responsabilité que notre société s’engage déjà depuis plusieurs années et nous continuons du mieux de nos possibilités. Dans cette perspective, j’ai été invité en octobre à Portland (USA) comme intervenant au congrès annuel de la Société anthroposophique en Amérique pour parler de ce sujet et de son potentiel.
Les jours suivants, nos hôtes nous rejoignent et nous travaillons alors sur la base des impulsions qui viennent du centre plutôt que de la périphérie. Cette année c’est une image de l’École supérieure libre de science de l’esprit, telle qu’elle est actuellement voulue par le Goetheanum qui nous est présentée avec un élan d’enthousiasme. Deux dimensions s’y rencontrent partout. D’une part ce qui en est le fondement et le chemin: la connaissance de l’être humain, la réponse au «Connais-toi toi-même». C’est ce qui caractérise notre école en tous points, la méthode. D’autre part, tout ce qui en découle pour notre lien avec le monde, le divin et la civilisation: les douze sections, leur recherche, leur enseignement, leurs formations, leurs champs d’activités. Mais ce qui est maintenant explicitement voulu et attendu, c’est que partout ces deux dimensions apprennent à cohabiter au quotidien et à se féconder mutuellement pour devenir une véritable «universitas» rayonnant dans le monde en tant que Goetheanum. Et nous en parlons ensemble, pour comprendre l’image, en saisir le comment, pour la faire nôtre, pour la porter ensuite dans nos pays respectifs. Alors les leçons de classe deviennent la lumière qui éclaire la recherche des sections et les champs d’activités les lieux d’ancrage de ces sections, porteurs de civilisation. Ici le geste part du centre : le Goetheanum donne une orientation à l’ensemble du mouvement.
Qu’est-ce que cela signifie pour nous en Suisse? Je suis certain qu’en répondant sincèrement à cette question, nous contribuerons par nos efforts à ce que le monde aujourd’hui attend de nous.
***
Contact
Société anthroposophique suisse
Oberer Zielweg 60
4143 Dornach
Tel 061 706 84 40 | Fax 061 706 84 41 | info@anthroposophie.ch
PC Konto: 40-33731-9
IBAN: CH52 0900 0000 4003 3731 9
BIC: POFICHBEXXX