Jardins d’Enfants à travers le monde : Protection et sécurité pour les plus petits

Il n’existe pas de soutien de l’état

Nombreux sont les Jardins d’Enfants pour qui le terrain ainsi que les bâtiments qu’ils occupent ne peuvent pas être financés sans aide extérieure. Beaucoup de parents ne peuvent payer que des contributions très réduites, voire aucune contribution. Pourtant, les salaires des éducatrices et éducateurs, leurs possibilités de formation, et les dépenses courantes de la vie institutionnelle doivent être couvertes, - il n’existe pas de soutien de l’état. Sans l’aide de tiers, beaucoup de Jardins d’Enfants ne seraient donc accessibles qu’à des enfants dont les parents disposent de ressources au-dessus de la moyenne. 

La pédagogie Waldorf est, depuis ses débuts, également une impulsion sociale, une impulsion destinée à la protection des enfants. Dans notre appel à dons, nous présentons quatre Jardins d’Enfants à titre d'exemple, au nom du droit de chaque enfant à grandir de manière saine et entouré d’attention. 

Il y a par exemple le premier Jardin d’Enfants d’Arménie, qui existe depuis déjà 20 ans. La demande dépasse de loin les capacités d’accueil du Jardin d’Enfants. Un nouveau terrain doit être acquis, mais le foncier est très cher dans la capitale Erevan, et les revenus moyens des habitants sont très bas.  

Dans la province Guangdong du Sud de la Chine, il y a un Jardin d’Enfants qui se destine de manière tout à fait ciblée aux enfants les plus pauvres de Chine. Ceux-ci sont confiés de manière très précaire à des grands-parents ou d’autres membres de la famille dans cette région campagnarde, pendant que les parents vont dans les grandes villes pour trouver du travail. Or les maigres salaires qu’ils parviennent à y gagner suffisent à peine à couvrir les frais de nourriture au Jardin d’Enfants. 

 Au Sri Lanka s’est ouvert récemment un Jardin d’Enfants intégrant l’accueil d’enfants porteurs d’un handicap - une bénédiction pas seulement pour ces enfants différents, mais aussi pour tous les enfants de la région, car il serait impossible à leurs parents de les envoyer dans un Jardin d’Enfants géographiquement plus éloigné.  

A Myanmar, un prêt privé important à dû être contracté pour la construction d’une école incluant plusieurs groupes de Jardins d’Enfants. Malgré la prise de risque personnelle importante, il est clair pour le gestionnaire que tous les enfants sont les bienvenus, tout à fait indépendamment du revenu des parents.