L’an 100+1

Rapports annuels 2024 du comité de la Société anthroposophique suisse

Entrer dans le rythme des réunions et du travail en commun, mettre un visage sur des noms et comprendre de qui ou de quoi on parle n’a pas été si facile pour moi !

Dans le courant de cette année 2024, j’ai eu vraiment du plaisir à participer aux rencontres des délégués ainsi qu’aux rencontres avec les représentants des différents champs d’activité, cela m’a permis de faire connaissance avec plusieurs personnes et de me lier à l’actualité de leurs occupations.

En octobre, nous avons pu répondre positivement à la demande du Comité de la Société italienne qui souhaitait nous rencontrer et avons passé une journée ensemble à Montezillon. Nos échanges ont porté sur la présence de l’anthroposophie dans les champs d’activité, principalement sur la manière dont certaines écoles Steiner en Italie s’y sont prises pour peu à peu intégrer les parents dans la recherche d’une compréhension de la pédagogie Steiner/Waldorf liée à l’anthroposophie. Ces échanges nous ont à tous parus riches et c’est avec enthousiasme que je participerai à mettre sur pied une nouvelle rencontre avec d’autres comités l’année prochaine.

Les projets dont je suis la «locomotive» avancent également. Mes responsabilités professionnelles ou familiales et celles liées au travail au sein du comité se sont parfois bousculées mais ont su garder le cap avec le plus de disponibilité possible. Ainsi, la brochure «Lieux de formation liés à l’anthroposophie en Suisse » est-elle remise à neuf grâce aussi à l’aide de nos précieuses collègues Esther Steinberger au secrétariat et Konstanze Brefin Alt à la rédaction d’ «Anthroposophie · Suisse». S’y ajoute la création d’un petit prospectus présentant la société anthroposophique, projet initialement porté par Paul Zebhauser qui a quitté le comité en début d’année. Un projet qui me tient particulièrement à cœur est celui de mettre sur pied une formation continue en anthroposophie ! Notre société voit son nombre de membres diminuer et beaucoup d’institutions déplorent le fait de ne plus trouver de collaboratrices et collaborateurs vraiment portés par la compréhension du travail lié à leur champ d’activité. Quelles sont nos responsabilités dans cette situation ? Que pouvons-nous faire concrètement, quelle attitude devons-nous avoir pour empêcher un appauvrissement de la vie culturelle anthroposophique et une lente disparition de la société? Il m’importe de participer à rendre l’anthroposophie accessible. Nous avons alors entrepris un travail pour organiser des cours d’introduction à l’anthroposophie. Un cycle de six week-ends est ainsi prévu, mais les dates précises dépendent encore des disponibilités des différents intervenants; nous en dirons plus dès que tout cela sera définitif !

Je suis également active dans le groupe de travail qui prépare les commémorations des 100 ans de la mort de Rudolf Steiner avec quelques idées, des questions et des suggestions…
Voilà ce qui mijote dans mes casseroles!