Actualités
Journées d'études et d'art anthroposophiques
Depuis quelques années, le pasteur de la communauté des Chrétiens Daniel Hafner invite des jeunes à découvrir l'anthroposophie.
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Une onzième classe de Trente à l'International Students' Conference 24
Le récit et les impressions d'une élève d'XIème classe de l'école Rudolf Steiner de Trente (IT), après avoir participé à la International Students' Conference 24 à Dornach du 10 au 14 avril – la plus grande conférence organisée par la section jeunesse ces cinq dernières années.
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La rencontre des pôles dépend de nous
Vivre ensemble devient difficile tant le caractère anti-social de l’individualisation de nos sociétés prend le dessus et nous empêche de nous rencontrer. La multiplicité des points de vue conduit à toutes sortes de projets de vie qui souvent s’entrechoquent.
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Deux nouveaux membres au comité
Le 10 février 2023, lors de l'assemblée des délégués, Michèle Grandjean Cordes et Jonathan Keller ont été élus à l'unanimité par les délégués comme membres du Comité de la Société anthroposophique suisse. Une élection chaleureusement approuvée le lendemain par les membres. Le rapport à ce sujet est à lire dans «Anthroposophie – Suisse» III 2023. Le portrait suivant présente les impulsions et préoccupations de Michèle Grandjean Cordes.
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Deux nouveaux directeurs pour les Archives Rudolf Steiner
David Marc Hoffmann dirige les Archives Rudolf Steiner depuis 2012. En mars 2025 il prendra sa retraite. Dès le mois suivant, la direction sera assurée collégialement par l'enseignante Waldorf et slaviste Angelilka Schmitt et l'économiste et philosophe Philip Kovce.
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La fondation Edith Maryon
Le 2 mai 2024 sera le centenaire de la mort de la sculptrice Edith Maryon. La fondation de Bâle célèbre son éponyme.
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Pourquoi avons-nous besoin d’une Société anthroposophique ?
On ne devient pas membre d’une société ordinaire : c’est avec sa propre réalité à la fois humaine et cosmique qu’on s’intègre à ce nouvel édifice social, qu’on y participe et qu’on le constitue toujours à nouveau.
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Le premier et le prochain Congrès de Noël
Clara Steinemann, membre du comité de la Société anthroposophique suisse depuis 2005, fait partie du groupe de préparation du prochain Congrès de Noël. Sur ce que cette impulsion apporte à l’humanité nous avons eu avec elle l'entretien suivant.
La société de pays suisse s'est préparée à ce congrès au cours des dix dernières années. En revanche, de nombreux jeunes (et moins jeunes) n'abordent ce thème que depuis peu. Qu'est-ce qui serait particulièrement important afin de s’y disposer, maintenant ? Y-a-t-il une direction que chacun pourrait donner à ses pensées ?
Clara Steinemann: Je ne peux pas répondre à cette question de manière aussi générale. Je pense qu'il existe aujourd'hui de nombreuses possibilités d’avoir accès à ce que le Congrès de Noël signifie. C’est en cette direction que nous tentons avec ce centenaire d'ouvrir une porte et de donner des impulsions pour que cela vive à l'avenir, tant pour les personnes qui l'ont déjà portée dans leur cœur que pour celles qui commencent seulement à le connaître.
Comment se déroulera le congrès ?
C. S. Chaque jour, le matin, des eurythmistes se produiront sur scène et montreront des parties de la Pierre de fondation dans différentes langues. Les conférences principales, qui se tiendront immédiatement après, seront axées sur ce qui caractérise la Société anthroposophique : l'acte de fondation du 25 décembre, la Société anthroposophique, l'École libre de science de l'esprit et un coup d’œil sur l’avenir.
Dans les conférences du soir, on tentera de regarder les mystères de l'avenir sur la base de l'histoire des anciens mystères – Éphèse, Chartres, les Rose-Croix – tels que Rudolf Steiner les a décrits lors des soirées du congrès de Noël. La dernière soirée sera consacrée au mystère du Gardien du seuil et à ce que signifie pour l'humanité le franchissement de ce seuil à notre époque.
Un programme varié caractérise ce congrès, les cours spécialisés de l'après-midi et les podiums et forums en étant un élément essentiel. Nous nous sommes demandés quels domaines de la vie ont été ou sont explorés par l'anthroposophie de telle sorte que l’élément ésotérique, le spirituel pénètre jusque dans les manifestations extérieures, dans la science et dans la pratique, pour qu'il soit possible d'expérimenter comment l'anthroposophie agit et transforme. Nous avons proposé des cours qui partagent ce caractère de recherche et, par cela même, devraient nous apprendre quelque chose.
L'adhésion à la société est parfois problématique. Pourquoi de nombreuses personnes engagées dans l'anthroposophie, qui se sont adonnées à une recherche intérieure, trouvent que le congrès de Noël est une abstraction ? Qu'est-ce que l'ésotérisme en est devenu ?
C. S. Un élément clef du congrès de Noël est que la vie ésotérique ne peut plus se séparer de la vie quotidienne. Auparavant, Rudolf Steiner avait donné des cours ésotériques à des groupes restreints ou à des individus. Il existe de nombreuses phrases à méditer à différents moments de la journée, dont quelques-unes étaient destinées à une personne spécifique. Tout cela a un caractère qui précède le congrès de Noël et qui, vu sous l'angle actuel, peut être compris comme une préparation à ce dernier, à ce tournant spirituel : jusqu'alors, le travail ésotérique se dérobait au monde extérieur. Les hommes qui s’y vouaient se retiraient et évitaient autant que possible l’extérieur pour renforcer l’intérieur. Avec le début de l'ère de Michaël, l'anthroposophie arrive peu à peu sur la terre. La Pierre de fondation, pas seulement les versets, mais bien plus la Pierre, c'est-à-dire une structure éthérique et spirituelle, réalise la possibilité pour les hommes modernes de cultiver l'ésotérisme dans la vie quotidienne et de transformer et d'organiser la vie extérieure en conséquence.
Ainsi plutôt qu’une école ésotérique, ou même un discours philosophique sur l’être humain, l’anthroposophie ne serait-elle pas un exercice intérieur sur ce qui relie l'humanité au monde ? De ce fait, ce que chacun porte dans le monde en tant qu’action devient d'une grande importance.
C. S. En effet, si j’ose dire, aujourd’hui il n'est plus possible de séparer l'occupation extérieure de la recherche intérieure. Si utile que ce soit que de se concentrer davantage sur la spiritualité pendant une période de sa vie, depuis le congrès de Noël le véritable ésotérisme est à chercher dans la vie, dans le travail, dans la transformation de la nature ; bref, dans la civilisation. Ainsi, la première classe de l'École Libre de Science de l'Esprit n'a un effet sain que si elle est liée au travail dans le monde. C'est pourquoi, lors du congrès de Noël, Rudolf Steiner a créé les sections et leurs responsables.
La manière dont Steiner a organisé la Société et les sections le montre également : il n'y a de secret qui ne soit pas lié à la vie et au travail qui y est associé. La Société est le cœur de quelque chose qui va entièrement dans le monde.
Quelle est la portée de la Pierre de fondation en ce sens ?
C. S. Je comprends la Pierre de fondation comme le centre de tout. Tout y est présent en quintessence. En la méditant avec régularité, on accorde son âme pour qu'elle puisse agir dans le monde grâce à une connexion consciente et forte avec l'esprit et le corps.
Pourquoi beaucoup de gens s’intéressent à l'anthroposophie, mais pas en même temps à la Société anthroposophique ?
C. S. Il y a plusieurs raisons à cela, je ne souhaite pas m'étendre ici. Nous en avons beaucoup parlé au fil des années. Maintenant nous devons aller de l'avant. Ce congrès a été préparé de manière à ce qu'il puisse être un événement pour toutes les personnes intéressées. Nous espérons vivement pouvoir toucher un grand nombre de personnes, non seulement des germanophones, mais aussi, grâce aux nombreuses traductions, des personnes parlant d'autres langues. Malheureusement, nous n'avons pu choisir qu'un nombre limité de langues et avons dû en omettre d'autres, bien qu'elles soient également importantes pour de nombreuses personnes.
Nous vous remercions vivement pour cet entretien, Frau Steinemann. Nous souhaitons un bon travail à vous et à vos collègues.
Giovanni Tobia De Benedetti